LE FEU ET L’EAU A LA FRICHE

L’association Bouléguez ! s’est donnée pour mission d’organiser le premier Forom des Langues à Marseille en 2018. 800 visiteurs, 30 associations participantes, 30 artistes et conférenciers mobilisés. Elle rassemblera cette année encore un grand nombre d’associations, d’artistes, de spécialistes des langues au sens le plus large.

Rencontres, conférences et discussions autour de thèmes qui abordent les questions qui se posent actuellement sur le vivre et construire ensemble une société à la fois plurielle et unie à partir du trésor que sont nos langues.

Un extrait de ma série आग और पानी le feu et l’eau sera présenté en version bilingue sur le stand du CCIT.

L’évènement sera suivi d’un concert, à 20h30.

FOROM DES LANGUES DU MONDE

Samedi 18 mai 2019 de 10 à 19h

Entrée libre

SUBSTANTIEL

substantiel [adjectif]
1.  Qui appartient à la substance, à la chose en soi.
2.  Qui nourrit bien ; abondant.

 

Le restaurant Substance en a tous les atouts.
Ouvert il y a quelques mois à peine, il est déjà « The place to be » à Paris.
Une équipe jeune (aux CV déjà impressionnants), un cadre décontracté-chic, de la musique, mais pas trop. Cuisine ouverte-comptoir, un chef et sa brigade qui viennent présenter leurs créations, un appréciable effort de comm.
Mais la substance se trouve évidemment dans l’assiette, là où la créativité et la justesse ne seraient rien sans cette générosité qui manque trop souvent aux restaurants de ce rang.
Au fil des plats, on passe de la surprise à l’émerveillement, comme les asperges au charbon végétal ou les gnocchis au cresson fermenté…mais toujours avec ce plaisir rassurant d’un élèment qui nous ramène en terrain connu, telle une madeleine de Proust : purée,  jus de viande gouteux ou cuillères plantées dans un soufflé au chocolat encore chaud.
Ah, j’oubliais… La cave conséquente qui comble à coup sûr épicuriens profanes ou connaisseurs à la recherche de pépites.

 

Restaurant SUBSTANCE
18 Rue de Chaillot  Paris 16
www.substance.paris

STEVEN WILSON : Laissez-vous envahir…

Je vous le présente? Allez, un petit effort… Moitié Porcupine Tree, moitié Blackfield et 100% solo depuis quelques albums, Steven Wilson abreuve le petit monde du rock progressif d’une fontaine de jouvence musicale (il a remixé également tous les plus célèbres albums des grands maitres).

Fidèle aux incontournables du genre, c’est sans aucune gène qu’il avoue avoir mis dans son dernier album « to the bone » toutes ses influences, toutes ses idoles de jeunesse, s’ouvrant ainsi à un public plus large, celui de la pop British des 80’s, ce qui ne l’empêche pas d’être nommé Artiste de rock prog. 2018 en Angleterre.

Sa tournée Mondiale pas encore achevée, il nous gratifie du dvd/blu ray « Home invasion », enregistrement intégral d’un des 3 concerts sold out au mythique Royal Albert Hall de Londres.

Durée : 2h30 / Musiciens : SW, Nick Beggs, Adam Holzman, Alex Hutchings, Craig Blundell

NEPAL – One, two, three… ABC

Traverser des forets de bambous ou de rhododendrons en fleurs, passer des ponts vertigineux, se baigner dans des sources d’eau chaude, regarder le soleil se lever sur les plus hauts sommets du monde, et puis bien sûr marcher, marcher, marcher, monter, descendre, marcher…. Tel est notre quotidien en attendant d’atteindre l’Annapurna Base Camp (ABC), 4130 mètres au dessus de Marseille.[Phedi/Tolka/Jhinu/Bamboo hill/Machhapuchhre base camp/Annapurna base camp/Chomrong/Ghandruk/Gorepani-Poon hill/Birethanti/Naya pul]

ITALIE – L’île aux Licornes

Mort Shuman avait beau le répeter ad lib., pas de trace de neige sur le lac Majeur! Mais plutôt une ambiance de station balnéaire façon Suisse (?) avec d’immenses palaces au charme suranné qui le bordent dans la riche ville de Stresa. Accessibles en bateau, trois îles se visitent, isola Madre et son jardin aux essences venues du monde entier, isola dei Pescatori, authentique petit village de pêcheurs  et Isola Bella avec son palais et ses jardins en terrasse… Avec un peu de chance, vous pourrez même y rencontrer des licornes…

 

CHILDISH GAMBINO : le reve Americain ;-(

Donald Glover alias Childish Gambino nous livre sa version de l’Amérique dans un clip qui surprend et choque par les changements de rythmes et de propos de son morceau. Le message est clair: « This is America » fait état du racisme et de la violence aux États-Unis.

En le visionnant plusieurs fois, on se rend compte des différentes « couches » dans les nombreux plans et détails, travail magnifique du réalisateur Hiro Murai.

Le Huffpost comme de nombreux journaux, l’a décrypté.

Les armes sont mieux traitées que les Hommes

Trois fusillades sont au cœur de ce clip. La première victime est un chanteur noir avant qu’un chœur ne soit sauvagement abattu. Enfin, c’est au tour de Glover de fuir sa propre mort dans une course poursuite qui n’est pas sans rappeler le film Get out. Lors des deux premiers meurtres par arme à feu, avez-vous remarqué l’homme qui vient récupérer l’arme de Donald Glover dans un soyeux tissu rouge? Les victimes, elles, sont simplement traînées hors du champ…

Les danses cachent le plus important

Les chorégraphies de « This is America » sont signées Sherrie Silver. Selon Forbes, elles sont un savant mélange de 10 danses populaires aux États-Unis. On y reconnaît également les mouvements de la danse sud-africaine Gwara Gwara ou encore un hommage à Michael Jackson sur le toit d’une voiture. Mais regardez plutôt ce qui se passe en arrière plan. Derrière les danses, des scènes d’émeutes, des voitures qui brûlent, un cavalier de l’apocalypse passant au galop… « La pop-culture et les réseaux sociaux » sont-ils des « distractions » qui nous éloignent des vrais sujets ? On peut aussi se demander si les danses ne sont pas les mouvements des politiciens pour faire oublier les polémiques.

Le chœur abattu

C’est l’un des moments les plus violents du clip de « This is America ».Un chœur d’église est abattu par un Glover nonchalant. Ce passage est une référence évidente à la tuerie de l’église méthodiste noire de Charlestion en 2015, une tuerie qui a coûté la vie à neuf personnes et qui avait pour but de provoquer « une guerre raciale ».